Souvenirs qui remontent

Il y a un an nous étions au bord de l'implosion... 5 jours à attendre et tu serais parmi nous.
Lorsque je serre petit cœur contre moi et que je respire profondément ses cheveux, j'ai l'impression de me shooter au bonheur... J'ai parfois peur de ne plus parvenir à me rappeler de cette joie intense, cette excitation extrême à l'idée d'enfin le rencontrer. Je voudrais pour toujours être capable de me souvenir de ces sensations, pouvoir y puiser n'importe quand et être encore capable dans 10 ans de ressentir la même chose qu'il y a un an. Ne perdre même pas un minuscule bout de ce souvenir. 

Je ne saurais certainement jamais ce que c'est que de porter physiquement un enfant et d'accoucher mais une chose est sure : la joie que j'ai connue en tant que maman le jour de son arrivée, après des années d'incertitude, est incommensurable. 

Je comprends maintenant pourquoi on dit "qu'on aime jamais personne d'autre comme on aime ses enfants". 

Il y a 3 semaines, j'ai vécu les 5 minutes les plus atroces de ma vie en perdant de vue petit cœur chez Cultura. En 10 secondes il avait disparu. En réalité il était au rayon cartable, en amour devant un sac à dos pat'patrouille. Bref, j'ai cru que j'allais crever de désespoir durant 5 minutes. Et là j'ai compris à quel point c'était viscéral... tout cet amour.
Il a vu sa maman pleurer (j'ai essuyé rapido mes larmes en allant à sa rencontre mais petit cœur n'est pas dupe et il m'a dit : "maman, pourquoi tu pieures  ?"). 
Je me suis sentie une maman de m**** pendant quelques heures quand même je dois l'avouer... :-D

Dans 5 jours tu seras là depuis 1 an... on a l'impression que c'était hier et toi tu crois que c'était "quant tu étais un bébé"...